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Qui suis-je ... ??? Voilà la question ... Ensuite
la mécanisation est arrivée en nous mettant un volant dans les mains très
jeune, (il fallait attendre quatorze ans pour circuler sur les routes), les tracteurs n'avaient pas
d'amortisseur, alors bonjour le tape-cul en « pleine terre », oui
la campagne vous forge un homme de caractère, et vous met au plus près des
réalités quotidiennes, c'est pourquoi je respecterai toujours certains de ces
paysans modestes, qui aujourd'hui sont perdus dans la mondialisation, écrasés
par les crédits, et oubliés dans leur rôle de gestionnaire de la nature. Parallèlement il fallait aller à l'école, et l'adolescence n'a pas été
pour moi une période de référence, j'ai gaspillé cette opportunité, comme
beaucoup d'ados, (je n’en suis pas très fier aujourd’hui, parce que
mon parcours
s’en
est trouvé
plus difficile par la suite)
j'étais déjà en opposition avec le système, mais ceux qui ont connu le pensionnat de CREMIEU
(38), dans les années 50 et 60 savent de
quoi je parle; le film "les choristes" aurait été pour nous une promenade
de santé, car la cour de l'école, comme les rues aujourd'hui appartiennent
aux plus forts, alors que «la politique» aujourd’hui, appartient aux plus démagos, il suffit de voir les discours tenus par
les partisans du non (de gauche, ou
d’ailleurs), lors du référendum Avec le recul, je remercie le directeur du collège de garçons ; Monsieur Paviot et la
directrice du collège de filles (de Crémieu), Mademoiselle Paul, pour m'avoir fait copier autant de chapitres
en math ou en grammaire en guise de punition ; mais rassurez-vous je
n'étais pas seul, car comme aujourd'hui, j'avais déjà mon groupe de copains,
et chacun de nous, a malgré tout réussi sa vie. Je devais partir de la maison pour gagner ma vie, car mon frère aîné
se destinait à garder la maigre propriété des parents, (la partager l'aurais
envoyé lui aussi à l'usine); à 16 ans donc je suis embauché dans la « Manufacture des produits chimiques du Dauphin » à Bourgoin-Jallieu (38) Ma chance fut que le fils du patron
(des produits chimiques du Dauphin), Monsieur jacques Armanet venait
de finir son armée après une école d'ingénieur chimiste : ayant un regard
d'homme jeune, dynamique, ( son père était propriétaire de la formule du
menthol synthétique, à cette époque le brevet valait de l’or), l'usine était en pleine croissance et il a voulu créer « son » équipe de techniciens ; et
avec d'autres « jeunes » qu'il venait d'embaucher, nous avons suivi
une formation professionnelle, à l'usine, (cours du soir, cours par correspondance, cours pratiques à
l'usine les samedi matin), cela a bien fonctionné car nous
sommes devenus ses techniciens chimistes en labo de
recherche et d'analyse. voir suite : page 3 |
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