Qui suis-je page 3

 

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 Qui suis-je ... ???  Voilà la question ...

      Mais à mon retour du service militaire, qu'elle ne fut pas ma surprise de trouver dans le laboratoire un jeune technicien diplômé du B T S de chimiste, et qui gagnait 50 francs de plus que moi par mois. En demandant une équivalence de salaire, que je pensais obtenir du fait de mon expérience antérieure, je me suis vu répondre : « reprends les études ou tu vas dans l'usine faire contremaître ! », c'est ce que j'ai fais, j'avais vingt et un ans, à cette époque, dans cette région, les ouvriers étaient souvent des ouvriers paysans c'est-à-dire qu'ils cumulaient les métiers de paysans et d'ouvriers d'usine, et ces gars-là «Monsieur», c'est pas de la gnognote !!, se retrouver avec de vieux briscards qui ont le visage buriné par le soleil, des rides creusées par les soucis, pour m'accueillir froidement, et me dire «qu'est-ce que tu viens nous faire chier petit con !» malgré mon jeune âge, je peux vous affirmer ça ne s'est pas reproduit, et que j’ai su me faire respecter.

            Alors si vous croyez qu’aujourd'hui, je peux avaler toutes les couleuvres, je vous dis tout de suite : «C'est  NON...!!!»

      À cette époque je me marie, et pour rompre avec la maison familiale, aux conditions de vie très modeste, je décide de construire « Ma » maison seul. Quand je dis seul, je la fais avec mes parents, et quelques copains, néanmoins sans entreprise, pour la société de crédit j’étais déclaré "constructeur", les travaux ont duré deux ans et demi, chaque soir après le travail, chaque week-end, et malheureusement cette vie (trop laborieuse) s'est faite au détriment de ma vie de couple, chacun voit midi à sa porte, et chacun ne partage pas les mêmes objectifs, ni les sacrifices qu'il faut faire, afin d'obtenir.....enfin passons !

      Pour faire face à cette nouvelle situation, je me suis expatrié au Sénégal, pour travailler dans une grosse usine comme chef d'atelier, et cela jusqu'en 1977 ; d'où je suis revenu pour cause de "sénégalisation de l'emploi" !!! Imaginez-vous une seule seconde, que l'équivalent de sénégalisation de l’emploi, se traduit par "francisation des emplois" (le travail aux français). Dur, dur, et oui ça m’est arrivé !!! C’est pour ça, que le terme de «réciprocité» a beaucoup de sens pour moi. Pourquoi pas ? si le Sénégal s'en trouvait mieux après ; malheureusement il va de plus en plus mal depuis que cette politique est appliquée, et cela va durer encore longtemps malheureusement !

De retour en France, je fais une formation en technique de gestion à l'institut français de gestion (IFG) de Vernaison, pour devenir hôtelier à Lyon, tout en créant un fonds de commerce à Vaise (Lyon 9ème).

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