Qui suis-je

 

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Qui suis-je ... ???  Voilà la question ...

       Comment peut-on se décrire si nous ne prenons pas en compte notre enfance, notre adolescence, notre formation, tout ce qui paramètre une personnalité, un caractère, pour révéler son engagement citoyen ?

      Pardonnez le style provocateur, je n’ai pas osé le faire à la «Jean Marie Bigard» et si certains trouvent cela un peu niais, rien ne les empêche de zapper, mais ils ne s’en trouverons pas plus malins, moi non plus d’ailleurs !!!

      Je suis né le 2 février 1945 à Jallieu dans une famille modeste, (vous pourrez voir ma salle de bains de l'époque, à la rubrique photo) mon père et ma mère étaient agriculteurs à Saint Savin (38), j’ai un frère aîné, je suis marié et j’ai deux enfants de 28 et 30 ans.

      A cette époque, et plus encore que maintenant, les femmes travaillaient comme les hommes, non seulement dans les champs, mais soignaient le bétail, faisaient la traite des vaches, s'occupaient de la basse-cour et n'avaient pas beaucoup de temps pour dorloter leurs pitchounes, c'était plutôt les grand mères qui jouaient ce rôle sentimental. Les conditions de vie c'était, travail, travail, et encore travail, car on n'hésitait pas à couper le foin le vendredi, pour qu'il soit sec le dimanche, (afin de bénéficier de tous les bras disponibles pour le ramasser, mais quand mes copains se baladaient en vélo, exprès, à côté je faisais ...GRRRR !!). Toute mon adolescence s'est déroulée avec les mêmes obligations, participer au travail de la maison.

      De cinq à quatorze ans, on commence par garder les poules, puis les chèvres et ensuite les vaches ; «ah, si vous croyez que c'est facile de garder un troupeau quand on a dix ans, vous pouvez toujours essayer !!!». Pour garder les chèvres, ça me fait rire, mais, ce n’est pas gagné d’avance, elles n’en font qu’a leur tête !!(c’est presque le discours que l’on trouve entre la CGT et le PATRONAT, et Arlette Laguiller !!) Quand je vois des émissions de télévision, de télé irréalité plutôt, je me dis vraiment qu’on nous prend pour des cons, parce qu’ on pourrait croire, que ça se passe comme ça, dans un régiment en Guyane, ou dans une ferme avec des animaux, non, nous ne préparons pas les citoyens à la réalité de notre époque, et certainement pas au goût de l’effort nécessaire pour réussir, on continue à faire du vent, peut être faudra t’il réinventer les vrais jeux des arènes pour amuser le peuple qui s’ennuie, comme au temps des Romains ; nos ancêtres ? il nous reste quelques ruines, et l’on pourrait travailler sur la mémoire, c’est à la mode !!! Pardon mais devant la bêtise à ce point vulgarisée, je me demande si ça ne peut pas arriver ??? Réfléchissons un peu ...  : Mais non !!! Car on va ouvrir les hyper-marchés pour aller se promener le dimanche, (chez ceux qui ont diminué le nombre d’emploi par 3, si on se réfère au chiffre d’affaire réalisé par 1 salarié, vis-à-vis  des petits commerces), et vous y verrez des vaches qui rient, c’est vachement pédagogique, apprendre à mieux acheter, les Macdo, les Quick, ouais, ouais !!! c’est bien, non seulement il faut réapprendre à certains jeunes adultes à parler, à s’exprimer, et maintenant il faut faire des écoles du goût, des odeurs ! Qu’elle est loin ma campagne ... Quelqu’un disait, il n’y a pas longtemps : «ça me rend triste !».

      Après avoir pris un peu de muscle, le père nous a invité (avec lui) a poser  toutes les clôtures en fil de fer de barbelé, en se servant d'une masse de 10 kg pour enfoncer les piquets (mes mains et mon dos s'en rappellent comme si c'était hier), comme ça les vaches se gardaient toutes seules, et nous pouvions aider à faire autre chose.

 voir suite : page 2

 

 


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